dimanche 29 août 2021 par AIP

Tafiré- Des festivaliers ont soutenu lors de la 2ème édition 2021 du Wobélé Festival tenu les 27 et 28 aoàt 2021, à  Tafiré que cet événement est un véritable coffret de l'Art, des danses folkloriques et de la gastronomie de la Côte d'Ivoire à  pérenniser.

Pour Eveline Diby Adjoua (23 ans) , étudiante en Droit à  l'université Félix Houphouàt-Boigny à  Abidjan, le Wobélé Festival de Tafiré est "un écrin , un vrai coffret pour la Culture Ivoirienne sous toutes ses formes qu'il faut pérenniser pour une Côte d'Ivoire réconciliée, unie et prospère".

"Depuis tout petit, j'ai toujours suivi les prestations du Zaouli , une danse traditionnelle du peuple Gouro à  la télévision. Ce festival m'a donné l'opportunité de voir ce masque en attraction, d'écouter les sonorités de ce folklore et d'admirer ces pas de danse de ce masque au visage féminin. C'est beau et ça renforce forcément les liens", a souligné un festivalier venu de Niakara, instituteur en service au nord-est de la Côte d'Ivoire, Guillaume Koné Yéboulman.

Comme lui , Antoine Tuo Doyirigué (21 ans), a affirmé s'être "délecté des pas de danses du Zaouli de Manfla et a apprécié la danse Gbégbé des Bété".

"Je me suis procuré des pots de diverses formes mais aussi de différents usages. Elles sont vraiment très fortes ces portières de Katiola, (Tagbana) j'ai beaucoup apprécié leur Nangbohâh et leur Sita, de belles danses traditionnelles bien rythmées que j'ai aussi eu le privilège de découvrir gràce au Wobélé Festival de Tafiré", a relevé un festivalier venu de Facobly (Ouest région du Guemon), Dieudonné Guéhi Siandah.

"J'ai remarqué quelques similitudes entre le Baoulé et le Tagbana concernant la présentation des civilités, ils disent par exemple , 'Djassi', pour les échanges de nouvelles exactement comme chez nous les Baoulé, révèle un festivalier venu de Botro (Centre ,région du Gbêkê), Edgar Brou.

jbm/ad/kam

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