jeudi 18 novembre 2021 par AIP

Un atelier pour la validation technique des documents du mécanisme national de référencement et des procédures opérationnelles standards de prise en charge des victimes de traite des personnes s"est ouvert mardi 16 novembre 2021 dans un hâtel au quartier Millionnaire de Yamoussoukro.

La rencontre qui est organisée par le Comité national de lutte contre la traite des personnes avec l"appui technique et financier de l"Union Européenne, Expertise France et ONUDC va durer cinq jours pour aboutir à  l"adoption de ces outils importants.

Selon coordonnateur du projet Traite des personnes et trafic illicite de migrants, Yao Seny Roger (ONUDC), cet atelier se présente comme la réponse nationale aux insuffisances identifiées dans la convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée et son protocole additionnel visant à  prévenir, réprimer et punir la traite des personnes en particulier des femmes et des enfants.

Ces lacunes ont notamment pour nom, l"insuffisance ou la carence de la fiabilité des données recueillies, la difficulté de l"identification des victimes de traite, la faiblesse des standards minimum de prise en charge des victimes, la faiblesse de coopération entre les acteurs de la protection, et le manque d"inclusion de la problématique de la traite dans les politiques nationales et les budgets de l"Etat.

Nous entamons aujourd"hui aux câtés du Comité national de lutte contre la traite des personnes cette autre étape dans la mise en place du mécanisme national de référencement des victimes de traite des personnes ainsi que les procédures opérationnelles standards, des outils essentiels qui doivent parachever l"engagement des autorités nationales dans la lutte contre la traite des personnes notamment par l"offre et la disponibilité d"un certain nombre de services aux victimes , a souligné Yao Seny.

(AIP)

gso/cmas

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