lundi 29 novembre 2021 par Abidjan.net

L'auteur Noé Moïse Kossonou a procédé à  la présentation et à  la dédicace de son premier livre, Non ! éa doit changer , le samedi 27 novembre 2021 à  Abidjan Cocody.Préfacé par le journaliste Alain Foka, le livre "Non ça doit changer" de Noé Moïse Kossonou est un essai virulent et péremptoire sur les montagnes d"indélicatesses des dirigeants qui se dressent sur le chemin du développement, un système structural à  la base de la pauvreté des pays .Selon le préfacier de "Non ça doit changer", les africains ''doivent aller au-delà  de la dénonciation de la traite négrière. Pour lui, ça devient très urgent les africains doivent plutât chercher à  corriger leurs droits, c'est pourquoi il a invité à  un changement, surtout l'état d"esprit de défaitiste à  celui de gagnant.En écrivant la préface, Alain Foka a voulu marquer le dépassement de l"antienne de la plainte pour un nouveau narratif dans la quête d"un questionnement de nos consciences et la proposition de solutions originales, pensées par les Africains eux-mêmes en essayant de proposer des solutions au lieu d"accepter des solutions venant des autres .

Cet ouvrage structuré en plusieurs chapitres, dépeint le visage hideux de la pauvreté , les causes structurelles de sa propension, à  l"instar de la cohabitation sans issue de la gazelle avec le lion, narrant le pittoresque exemple d"Assuéfry, sa ville natale.En effet, dans les colonnes de ce livre, l'auteur sonne l"éveille de la conscience collective en Côte d"Ivoire. Pour Noé Moïse Kossonou la réduction de la pauvreté est possible. ''Il suffit que les Ivoiriens apprennent à  développer dorénavant un état d"esprit de gagnant. Un état d"esprit qui surmonte toutes les difficultés et les transforme en opportunités.'' a-t-il expliqué.L'auteur de "Non, ça doit changer", a interpellé l"Etat de Côte d"Ivoire dans son Åuvre engagée. J"ai découvert dans mes recherches que même la Banque mondiale pour déterminer la richesse des nations prend en compte trois éléments. Le premier, c"est tout ce que vous avez comme capital naturel, vos eaux, vos richesses naturelles. Le deuxième, c"est qu"elle appelle capital produit, ce que vous avez produit, les infrastructures et tout ce que vous avez comme urbanisation , a-t-il confié."Non ! Il faut que ça change" est édité par le Centre de recherche et d'action pour la paix (CERAP).

Cyprien K.

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