Niakara, Des fonctionnaires de Niakara estiment que face à l'augmentation du prix de certains produits alimentaires entraînant une cherté de la vie, les salaires ne suffisent plus à couvrir les frais de subsistance.
"Aujourd'hui, avec mon salaire mensuel de 210 000 FCFA, j'ai tous les problà¨mes. je ne peux même pas joindre les deux bouts face aux prix galopants des produits vivriers et maraîchers sur le marché de Niakara", a martelé, dépité, D.Y.K (27 ans), un fonctionnaire du ministà¨re de l'éducation nationale et de l"Alphabétisation (MENA) à Niakara.
Il soutient que son traitement salarial ne représente rien, l'obligeant à "puiser régulià¨rement dans son épargne issue de son premier mandatement.
Pour lui, comme pour bien d'autres agents de l"état et fonctionnaires, à l'instar de S.O.T (41 ans), un agent au ministà¨re de l'Intérieur à Niakara, le Président Alassane Ouattara et son Gouvernement conduit par le Premier ministre Patrick Achi, devraient s'employer à maîtriser l'inflation galopante et le coàt de plus en plus élevé des denrées de premià¨re nécessité.
"Les décisions, qu'ils prennent en réunion de conseil de ministres à Abidjan, n'ont rien à voir avec la réalité sur le terrain. Même si on te paie à 600 000 FCFA et que tout grimpe sur le marché, dans les boutiques, dans les hâpitaux et autres services et surfaces, ton salaire ne te servira à rien", a-t-il conclu.
(AIP)
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