lundi 1 août 2022 par Treichville Notre Cité

Plusieurs réceptifs hâteliers et non des moindres qui ont porté haut les couleurs de la commune au-delà  des frontià¨res ivoiriennes dans la décennie 1970-1980 se meurent. Ils ne scintillent plus tout comme leurs échos ne retentissent à  l"Inter Land. Certains d"entre eux ont tout simplement fermé. Des propriétaires gérants de complexes hâteliers en agonie voire en déclin que nous avons rencontré pour en savoir les raisons de cessation des activités, ont expliqué que le chiffre d"affaires de leurs réceptifs hâteliers a fortement chuté en si peu de temps. Au point que je n"envisage même pas un plan de redressement. Je vais penser d"autres activités, sources de revenus , nous confie un ex gérant de l"hâtel Auberge qui a voulu garder l"anonymat.

Les raisons d"un déclin

Et il semble ne pas avoir tort. En effet, il suffit de faire un tour au quartier Notre Dame pour partager son avis. Puisque ceux qui ont encore la nostalgie de l"hâtel Ecoumattan peuvent s"en apercevoir que l"ex-complexe joyau hâtel qui laissait admirer le monde voire le treichvillois non seulement de fait de son cadre luxueux et fleuri mais aussi l"accueil inédit de ses hâtesses est rentré dans le livre d"histoire de la commune. C"est une Société de prestations de matériels d"équipements de protection d"incendie (E.P.I) qui est développée au rez-de-chaussée de l"immeuble ex- Ecoumatan. Le nommé Sass alias le nà¨gre, riverain que nous avons rencontré sur place et qui a connu le complexe Ecoumatan à  son apogée nous raconte le réceptif qui a fait l"objet de la joie de vivre dans la cité cosmopolite à  l"orée 1980. L"hâtel Ekoumatan, par son environnement, ses hâtesses, était fiché comme étant un réceptif le plus câté pour le séjour d"affaires dans la capitale ivoirienne. Les questions de gestion opaque ont été plus souvent la cause de la faillite des complexes hâteliers. Les propriétaires qui n"ont pas un plan de restructuration et redressement cessent l"affaire et se lancent dans d"autres horizons, a expliqué Sass le Nà¨gre. A cet établissement hâtelier, on peut ajouter Treichâtel, l"hâtel de la bourse du travail, Hâtel le prince, hâtel France-Amérique, hâtel le marin, l"Auberge, le California pour ne citer que ceux-là  qui ont également vu leurs câtes de popularité en baisse. Pire, ils ne font plus la destination privilégiée des touristes, des hommes d"affaires, o๠lieux d"organisation et du déroulement des cérémonies, des séminaires de formation et d"évà¨nementiels. Face à  cette dure réalité de l"à¨re, des réceptifs ont préféré cesser les activités ou se muer en d"autres services. La révolution spectaculaire du secteur à  travers la création de nouveaux pâles complexes hâteliers plus huppés répondant aux standard international et commodités, laisserait indésirables les réceptifs de l"ancienne génération qui peinent à  s"approprier le train de la mouvance révolutionnaire voire la concurrence le confort supra . La distinction au standard international des réceptifs hâteliers va entrainer une forte attraction des touristes et des hommes d"affaire. Ceux-ci vont se faire d"importants carnets d"adresse d"hébergement. La forte compétition pour le positionnement impactera les complexes hâteliers en déphasage avec la mouvance. Ils verront ainsi leur clientà¨le fortement réduite de façon drastique au profit des nouveaux arrivés dans l"univers. Cette révolution, qui reste ici, la principale raison de la baisse des affaires de la plupart des réceptifs hâteliers implantés dans la commune de Treichville dans les deux (02) premià¨res décennies de l"accession de la Câte d"Ivoire à  l"indépendance.

Une subvention des autorités municipales : la panacée

A ces raisons, il faut ajouter les effets environnementaux et le grand banditisme qui ne garantissent les affaires de ces réceptifs mais aussi les crédits à  leur accorder par les touristes et les évà¨nementiels. Les effets environnementaux s"expliquent ici du fait que le cadre de plusieurs réceptifs hâteliers est devenu exigu rendant inadaptable aux touristes et l"organisation des évà¨nements. Kouassi Grégoire, gérant de l"hâtel le prince, lui, affiche la bonne santé de son entreprise qui ne dérobe pas à  ses prestations. La pente d"attraction de notre réceptif n"a pas chuté. Le volume de clients connait un croît malgré la pandémie planétaire de Covid-19 qui a amené le Gouvernement à  prendre des mesures exceptionnelles donnant à  fermer provisoirement les réceptifs hâteliers et Restaurants-Bars. Cela n"a pas impacté l"emploi de nos travailleurs qui ont reçu régulià¨rement leurs salaires. Avec la réouverture, les activités se déroulent normalement. Nos clients qui ont gardé notre adresse ne manquent de séjourner chez nous toutes fois qu"ils sont de passage ??  Abidjan, la capitale de Câte d"Ivoirienne, se plait-il. Toutefois, il reconnait que La résilience a été menée et soutenue par toutes les entreprises quel que soit leur taille. Raison pour laquelle il dit solliciter l"appui de la mairie à  travers le maire François Albert Amichia. Une subvention, tel est notre souhait attendu du conseil municipal pour relancer notre plan de redressement post Covid-19, a fait savoir Kouassi Grégoire.

Diomandé Loua

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