vendredi 21 octobre 2022 par AIP

Abidjan (AIP) - Plusieurs journalistes de différents organes de presse ont été invités à  vulgariser le concept de la propriété intellectuelle, lors d'un atelier de renforcement des capacités, jeudi 20 octobre 2022, à  Abidjan-Cocody, à  l'initiative de l'Office ivoirien de la propriété intellectuelle (OIPI), en collaboration avec l'Autorité nationale de la presse (ANP).

Cette formation portant sur le thà¨me " Le systà¨me de la propriété intellectuelle au service du développement: quelle contribution du journaliste vise à  sensibiliser les journalistes et à  en faire de véritables relais auprà¨s de la population. L'objectif étant d'aboutir à  un réseaux d'hommes de média outillés sur les questions de propriété intellectuelle, a fait savoir le directeur général de l'OIPI, Assandé Paul.

Celui-ci a définit le concept comme étant un ensemble de systà¨me juridique mis en place pour protéger toute création et a indiqué qu'il s'agit de présenter les opportunités liées à  la propriété intellectuelle afin de sensibiliser les opérateurs économiques à  protéger leur création et tirer profit du systà¨me.

Deux panels ont meublé cet atelier, notamment celui portant sur "Le systà¨me de la propriété intellectuelle", animé par le chargé de l'information technique et de la documentation à  l'OIPI, Théodore Soun'Gouan et l'autre sur "La propriété intellectuelle et développement économique", par le sous-directeur de l'innovation et de la propriété intellectuelle au ministà¨re de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Alain Kéita.

Pour M. Soun'Gouan, il est important de marquer la différence entre le brevet, la marque, le dessin et modà¨le ainsi que le droit d'auteur en matià¨re d'objet, de condition, et surtout de durée de la protection qui sont respectivement de 20 ans, sous condition de paiement annuel, dix ans, indéfiniment renouvelable, 15 ans maximum et 90 ans aprà¨s la mort de l'auteur.

Le deuxià¨me panéliste, M. Kéita, est revenu sur les entraves au développement économique notamment, les conséquences de la contrefaçon qui se résument à  la perte d'emploi, à  la paupérisation accrue, à  la perte d'investissement étranger et local, à  celle des recettes fiscales pour les Etats et à  l'affaiblissement du tissu industriel local. Il a invité l'Etat à  changer de paradigme, à  investir dans la recherche et le développement, à  assurer la protection des résultats et surtout à  mettre les innovations au service du développement.

L'OIPI a pour mission, entre autres, de protéger tous les titres de propriété industrielle tel que définis par l'accord de Bangui, de combattre en liaison avec les autorités compétentes la contrefaçon, le piratage et la fraude en matià¨re de propriété intellectuelle et promouvoir et de gérer les activités nationales de propriété intellectuelle en liaison avec l'Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) et l'organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) ainsi qu'avec toute organisation susceptible d'apporter une assistance à  la Câte d'Ivoire en la matià¨re.

(AIP)

zaar/ask

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