La question de l'Intelligence Artificielle (IA) face aux enjeux de l'Expérience Client a meublé la deuxième édition des matinales LONACI online de la Loterie Nationale de Côte d'Ivoire (LONACI), ce vendredi 25 août 2023 à la salle lagune de Ivoire Trade Center, sis à Abidjan-Cocody.

Les matinales LONACI Online sont la plateforme d'échanges sur les thématiques du digital de la Lonaci "pour mieux se rapprocher" de ses clients.

Lors de celle ci, différents intervenants dont Jean-Luc Gnakouri, Directeur Général de Yadec Consulting, Isaac Bayoh, fondateur et chef AI officier de Futurafric Intelligence Artificielle, Korobla Dosso, chef de service Digitalisation et expérience client Lonaci et Landry Akindes, Directeur Marketing Afrique de l'Ouest & Centrale de Willis Towers Watson se sont prononcés sur la question de l'Intelligence Artificielle. 

Pour Isaac Bayoh, de Futurafric, concernant l'utilisation de l'Intelligence Artificielle, «nous avons l'envie d'avancer mais pas les données », a --il révélé. Pour une meilleure adaptation, il a soutenu que, «vous pouvez prendre l'information et la transformer pour qu'elle devienne personnelle, c'est votre rendu qui fera la différence.»

A propos, de l'exploitation des données, il a indiqué que le soucis est qu' «on crée des données mais on ne les enregistre pas, on ne les sauvegarde pas pour qu'elles soient traitées. »

S'agissant du soucis dans la conservation des données, Jean Luc Gnakouri, Directeur Général de Yadec Consulting a affirmé que le problème «c'est la numérisation et l'organisation des données. », estimant que l'agriculture est le domaine où il faut plus d'investissement dans l'IA car avec celle-ci, « on peut produire mieux et plus. »

Selon Landry Akindes, Directeur Marketing Afrique de l'Ouest & Centrale de Willis Towers Watson, «les gens qui n'utilisent pas l'IA seront remplacer par celles qui en utilisent.» Il a exhorté l'État à « accompagner les acteurs locaux dans la création des données locales.» 

Pour lui, l'Intelligence Artificielle pourrait faire évoluer notre pays dans le domaine de la santé seulement si nous utilisons les données à bon escient. «Une donnée n'a de sens que quand elle est bien interprété avec les sensibilités humaines, il y a que les opportunités locales qui peuvent aider dans ce domaine », a t-il souligné. 

R-SEKONGO