samedi 9 septembre 2023 par

Abidjan, La Commission électorale indépendante (CEI) annonce la reprise des élections dans la région de Guémon et la commune de Kouibly, à l?ouest du pays, en raison des violences ayant émaillé le scrutin dans ces deux localités.

Selon Me Yapobi Ketti Yolande, Porte-parole adjointe de la CEI, cette décision a été arrêtée, le mercredi 6 septembre 2023, en Assemblée générale de la Commission Centrale de la CEI.

 

Me Yapobi explique, dans un communiqué transmis, ce vendredi 8 septembre 2023 à l?Agence de presse Top News Africa, que ??si le vote s?est déroulé convenablement dans les départements de Duékoué, Bangolo et Facobly dans la région du Guémon, il n?en fut pas de même pour le département de Kouibly ??.

 

??Des violences, des destructions massives de matériels et le saccage du siège de la 

Commission locale ont été perpétrés à Kouibly entrainant même l?exfiltration des agents électoraux vers le siège de la Commission électorale régionale à Bangolo, avec le concours des forces de sécurité??, déplore la Porte-parole adjointe de la CEI.

 

Poursuivant, elle indique qu?au décompte final, 21 bureaux de vote sur un total de 34 dans la circonscription communale, n?ont pu fournir les résultats de leur dépouillement. 

 

??Il en est de même pour ce qui concerne le périmètre non communal, impactant donc les résultats du scrutin au niveau régional. La CEI n?ayant pu déceler la volonté des électeurs, ne peut, par conséquent, proclamer les résultats de la commune de Kouibly et de la région du Guémon??, souligne-t-elle.

 

Par conséquent, ??la Commission électorale indépendante a saisi le Conseil d?Etat afin d?ordonner l?annulation des opérations électorales régionales et municipales dans le département de Kouibly et la reprise de celles-ci, conformément aux dispositions des articles 172 et 201 du Code électoral??, annonce l?organe en charge des élections en Côte d?Ivoire.

 

Selon l?article 201 du code électoral, en cas d?annulation des opérations électorales, ??il est procédé dans les trois mois à de nouvelles élections. Ce délai peut être prorogé par décret en Conseil des ministres sur proposition de la commission chargée des élections. Il ne peut excéder douze mois sauf pour des raisons d?ordre public??, rappelle-t-on.

 

Dans l?attente de la suite à donner par le Conseil d?Etat, la CEI invite électeurs et candidats des circonscriptions électorales concernées au calme et à la retenue, conclut Me Yapobi Ketty Yolande.


HS/Top News Africa

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