Depuis le jeudi 12 mars 2015, des chefs de villages et campements, riverains de la forêt classée du Mopri, dans le département de Tiassalé, ont été mis aux arrêts et internés dans les geôles de la police et de la brigade de gendarmerie de ladite ville. " Nous n'avons rien compris à ce qui nous arrivait " nous confiait un chef de village indigné. Et d'ajouter un peu déçu, la gorge nouée: " Personne ne nous dit ce que l'on nous reproche pour nous humilier ainsi". Mais selon des sources bien introduites, il est reproché à ces chefs de villages et campements d'avoir non seulement détruit la forêt de Mopri, maïs aussi et surtout d'avoir abattu une dizaine d'éléphants dans cette forêt. Chose curieuse, depuis plus de cinq (05) jours que dure cette détention, personne ne peut leur dire à quand la fin de leur calvaire.
Dje KM