L'élection à la présidence de la République de Côte-d'Ivoire, moult fois reportée par le pouvoir Fpi, est en train de devenir une réalité irréversible. En effet, les décideurs ont choisi la date du 31 octobre 2010 comme le jour du premier tour du scrutin. Mieux, l'ouverture officielle de la campagne électorale le 14 octobre 2010 dernier a achevé de convaincre les sceptiques, que cette fois sera la bonne. Depuis, les états-majors des partis politiques concernés connaissent une effervescence inédite, et se mettent en ordre de bataille pour la conquête du pouvoir d'Etat. La région d'Assinie-Mafia, qui est foncièrement acquise à la cause du Pdci-Rda, a procédé au lancement officiel de sa campagne, le mercredi 20 octobre 2010. Les militants du parti sexagénaire de cette région touristique ont invité le président national de la jeunesse du Pdci-Rda, Kouadio Konan Bertin qui, pour l'occasion, a animé un meeting dans un grand espace de la ville. Sur les murs des maisons, l'on pouvait découvrir les photos et les images du président Aimé Henri Konan Bédié. Les militants qui, dans l'ensemble, avaient arboré des tenues vestimentaires à l'effigie du candidat du Pdci-Rda, ont chaleureusement accueilli KKB et la délégation qui l'accompagnait pour ainsi démontrer tout leur attachement à leur parti. Malgré une forte pluie qui dérangeait le décor et le nombreux public, les allocutions se sont succédé pour finalement laisser toute la place au président KKB, considéré dans cette région comme le maître de la parole . Son intervention magistrale tant attendue par le peuple Essouman a insisté sur les manquements et les inepties du pouvoir des refondateurs. Il a martelé: Gbagbo ne peut rien apporter à la Côte d'Ivoire. Son pouvoir est satanique. Le Fpi est déjà mort, et c'est parce que nous sommes des gens civilisés que nous attendons le 31 octobre pour l'enterrer définitivement. En guise de péroraison, le premier responsable de la jeunesse du Pdci-Rda a fait une démonstration de la manière de voter aux militants, et les a invités à redoubler de vigilance, afin de ne pas se faire voler la victoire certaine de Aimé Henri Konan Bédié au soir du 31 octobre 2010.
DOS