vendredi 28 janvier 2011 par Le Mandat

Lâché par les institutions financières internationales, asphyxié économiquement par le Président Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo peut dire merci à l'architecte libano-ivoirien, Pierre Fakhoury qui a soldé sa facture à Stéphane Fouks Havas, patron de l'agence RSCG (Havas, groupe Bolloré).
Salle temps actuellement pour Laurent Gbagbo. Acculé de toutes parts depuis sa tentative de confiscation du pouvoir et abandonné par tout le monde y compris les institutions financières, l'ex-chef de l'Etat a des difficultés pour faire face aux engagements qu'il avait pris lorsqu'il était encore aux affaires. La preuve, il n'avait pas été capable dans un passé récent de payer une dette extérieure d'un montant de 15 milliards de F Cfa. Aujourd'hui, c'est l'agence RSCG du Français Stéphane Fouks Havas qui lui réclamerait une dette de 10 milliards de F Cfa. Ne pouvant pas encore honorer cet autre engagement, Laurent Gbagbo aurait bénéficié des largesses de l'architecte libano-ivoirien, Pierre Fakhoury. Ce dernier, selon les informations en notre possession aurait payé la facture de la prestation de cette agence de communication. Un montant, pourtant dix fois plus cher que ses concurrents (Mc-Cann et Voodoo). En effet, c'est l'agence RSCG qui a piloté la stratégie de communication de Laurent Gbagbo lors du scrutin présidentiel. C'est même cette agence qui aurait commandité les deux sondages qui donnaient favori, le président sortant ivoirien. Le résultat final est connu de tous. Malgré ces deux sondages, il a perdu lamentablement face au Président Alassane Ouattara. Selon lesafriques.com qui donne l'information, plusieurs membres de l'entourage du président sortant, avaient jugé excessive la note de l'agence RSCG et l'avait même signifié à Laurent Gbagbo, renseigne notre source. Sans succès. Notre source de poursuivre que la note aurait été entièrement payée, par l'architecte et mécène, Pierre Fakhoury, bien introduit au Palais d'Abidjan. Ce libano-ivoirien dont l'imposant édifice de la Basilique Notre Dame de la Paix de Yamoussoukro porte sa signature est une des pièces maîtresses du business franco-africain au Pays des Baoulé. Dans une Côte d'Ivoire en proie à la crise et où l'argent coulait à flots, des personnalités du business ivoirien de renom, fournisseurs de devises du candidat Gbagbo lors de l'élection présidentielle, se cherchent. A l'heure où les cartes commencent à changer de main en faveur de Alassane Ouattara, ces magnats industriels pro-Gbagbo vont-ils changer de fusil d'épaule ? Wait and see.
J. CESAR
Source : lesafriques.com



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