lundi 28 fevrier 2011 par Le Mandat

La dictature sanguinaire de Gbagbo fait rage à Abidjan et dans certaines villes du pays, faisant des morts et des blessés graves. Bien que profondément meurtri par cette dérive suicidaire de l'ex chef de l'Etat, et conscient de la souffrance des Ivoiriens, Karamoko Yayoro, président de la jeunesse du RDR rassure les partisans du Président Alassane Ouattara. A l'en croire, le bout du tunnel n'est vraiment plus loin.

Bonjour président, depuis trois mois, vous dites toujours que la fin n'est plus loin. Est-ce qu'on doit continuer de vous croire?
Je voudrais d'abord,'incliner respectueusement devant la mémoire de tous ceux qui perdu la vie dans cette lutte et souhaiter prompt rétablissement à tous les blessés, quels que soient leurs bords politiques. Ensuite, je voudrais les féliciter pour leur bravoure. Enfin, et pour répondre à votre question, je dis oui !, Il y a de très bonnes raisons de croire toujours en la lutte et surtout au Président Alassane qui est déterminé à aller jusqu'au bout pour la délivrance du peuple ivoirien. Comme tout le monde le sait, depuis le 03 décembre, la Côte d'Ivoire est en proie à une dictature qui emporte de nombreuses vies humaines chaque jour. Mais aujourd'hui, il est clair et net, le coup d'Etat de Gbagbo et LMP a échoué sur toute la ligne. Que ce soit politiquement, économiquement, diplomatiquement ou même militairement.

La situation est explosive à Abobo, Koumassi, Bassam et dans bien d'autres localités du pays. Quels commentaires ?
Tout cela est le fait de Laurent Gbagbo et ses tueurs qui croient se maintenir au pouvoir en semant la mort partout en Côte d'Ivoire. Mais, comme je vous l'ai dit, ce régime est totalement fini et cela va se constater dans quelques jours seulement. Le peuple qui en a marre d'âtre terrorisé et tué a décidé de prendre ses responsabilités et c'est ce que vous voyez en ce moment à Abidjan et dans différentes localités.

Il y a des les menaces d'attaques contre le Golf. Vous ne craignez pas pour votre sécurité ?
Notre sécurité n'est pas une préoccupation pour nous. Ce qui nous intéresse, c'est votre sécurité, vous qui êtes en dehors du Golf et qui subissez quotidiennement les exactions des miliciens et mercenaires et quelques FDS encore fidèles eu dictateur. C'est pourquoi, nous avons décidé d'intensifier la Révolution pour mettre fin à la souffrance du peuple qui n'en peut plus. Que ceux qui veulent attaquer le Golf viennent. Nous sommes prêts à les accueillir à bras ouverts. Le Président Alassane Ouattara qui est un homme de paix a usé de tous les moyens pacifiques pour faire entendre raison à Gbagbo, hélas, tous les signaux fraternels à lui envoyés n'ont pu l'assagir pour céder pacifiquement le pouvoir, quitte à revenir dans cinq ans pour solliciter à nouveau le suffrage des électeurs. C'est vraiment dommage pour un homme qui s'est toujours déclaré enfant des élections et démocrate.

Etant donné que vous n'êtes pas sur le terrain, on se demande comment vous dirigez les mouvements de la Révolution.
Je voudrais vous dire tout de suite que nous sommes bel et bien sur le terrain. Le samedi 19 février dernier, j'étais à Abobo. Bien entendu, nous ne pouvons pas être partout à la fois. Mais là où nous ne sommes pas, il y a nos hommes qui dirigent les opérations. Le camp Gbagbo doit savoir qu'il n'a pas le monopole de la violence. Désormais, nous sommes tous sur le terrain. Et on n'a pas besoin d'être un devin pour constater les effets. Regardez LMPTV et vous constaterez combien le camp Gbagbo est devenu fébrile. Après avoir insulté et vilipendé tout le monde, Ils ne savent plus vers qui se tourner. Mais, ça ne fait que commencer. La Révolution va s'intensifier jusqu'à la chute effective de Gbagbo.

La dernière fois que vous avez rencontré le Président Alassane, que vous a-t-il dit ?
Le Président nous a, une fois encore, fait partager sa foi et sa détermination en ce combat. Il a regretté que Gbagbo n'est pas compris le choix du peuple et écouter les appels venus du monde entier pour le respect de la démocratie. Il nous a donc encouragé à rester debout jusqu'au départ du dictateur.

Quel message à tous ces militants et sympathisants du RHDP qui s'impatientent ?
Je voudrais encore une fois réitérer mes félicitations à toutes ces populations révoltées par la dictature, qui se battent les mains nues et qui tiennent tête aux tueurs de Gbagbo. Leur combat ne sera pas vain. Le président Alassane Ouattara qui est plus que conscient de leur engagement et leurs souffrances est pressé d'avoir la, plénitude de son pouvoir pour remettre le pays sur les rails et assurer le bonheur du peuple ivoirien. Nous devons donc tous tenir bon jusqu'à la fin de la dictature.
Réalisé par MASS DOMI


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