mercredi 16 mars 2011 par Le Mandat

Réunis hier mardi 15 mars à Paris, les ministres des Affaires étrangères du G8 ont affirmé leur soutien au Président de la République de Côte d'Ivoire, SEM Alassane Ouattara en Côte d'Ivoire. Aussi, ont-ils profité de cette réunion ministérielle du Groupe pour exhorter le Président sortant, Laurent Gbagbo, à quitter le pouvoir. Dans le cas contraire, il sera menacé de nouvelles sanctions.
Laurent Gbagbo qui refuse de céder le fauteuil présidentiel depuis le second tour de l'élection du 28 novembre dernier, remportée par le Président Alassane Ouattara, continue de se mettre à dos, les sanctions de la communauté internationale. En effet, le G8, hier mardi 15 mars, après une réunion ministérielle du Groupe tenue à Paris, est revenu sur la possibilité d'asphyxier davantage le chef des refondateurs s'il campe encore sur sa position. Le Groupe a estimé, selon le chef de la diplomatie française lors d'une conférence de presse, qu'il était important de trouver une solution politique qui respecte le libre choix des Ivoiriens . Alors, pour eux, ceux qui font obstacle à une issue pacifique s'exposent à de nouvelles sanctions . Dans leur déclaration finale, les pays du G8 disent avoir exhorté les responsables du blocage des autorités légitimes de Côte d'Ivoire à s'abstenir de menacer, d'attaquer ou de gêner les personnels des Nations Unies dans l'accomplissement de leur mission , avant d'ajouter que, Toute menace contre les tentatives d'aboutir à une solution, toute obstruction du travail de l'Onuci et d'autres acteurs internationaux et toute violation des droits de l'Homme et du droit international humanitaire conduiraient à l'application de mesures ciblées . Sur la chaîne de Télevison Europe 1, le ministre français des Affaires Etrangères, Alain Juppé, a estimé que les sanctions financières prises contre Laurent Gbagbo étaient en train de porter leurs fruits, conduisant à l'"asphyxie" de l'ancien Président. Nous avons pris toute une série de mesures qui, peu à peu, donnent des effets. Les sanctions financières, ça ne marche après 15 jours, ça marche à plusieurs mois. On voit bien aujourd'hui que Laurent Gbagbo est progressivement asphyxié , a-t-il soutenu. Nous ferons tout pour que la légalité l'emporte et que Ouattara, qui est le Président légalement élu, exerce réellement le pouvoir et c'est ce qui est en train, petit à petit, je pense, de se passer en Côte d'ivoire , a-t-il ajouté.
JULES CESAR


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