mardi 19 juillet 2011 par Xinhua

ACCRA - Le Réseau ouest-africain pour l'édification de la paix (WANEP), un think-tank de sécurité régionale, a averti les autorités ghanéennes que les armes utilisées par des combattants dans la récente crise en Côte d'Ivoire pourraient entrer au Ghana.

Le WANEP a prévenu le gouvernement ghanéen que ces armes pourraient être utilisées pour provoquer des troubles au cours des élections générales ghanéennes programmées l'année prochaine.

Dans une brève déclaration publiée lundi à Accra, le coordinateur national du WANEP, Justin Bayor, a indiqué qu'il était également préoccupé par de fréquents incidents de la route, des attaques armées et des troubles civils au Ghana.

Certains combattants en provenance de Côte d'Ivoire ont été arrêtés en possession de plusieurs cartouches de munitions dans les régions ouest du pays proches de la frontière, et l'un d'entre eux portait 48 balles.

Justin Bayor a aussi évoqué les cas de douze étrangers arrêtés pour vol à main armée à Accra, au camp de réfugiés de Budumburam, à une centaine de km à l'ouest d'Accra, et dans d'autres endroits du Ghana.

Il y a également 13 citoyens de pays ouest-africains dont un Ghanéen, qui ont été arrêtés par la police pour un vol à main armée présumé sur la route Accra-Kumasi en mai dernier à Nkawkaw, à quelque 165 km au nord d'Accra. Les étrangers, selon le WANEP, comprennent des Béninois, des Nigériens et un Burkinabé, qui disposaient de divers types d'armes, de munitions et de stupéfiants.

Le WANEP a demandé au gouvernement ghanéen, à des institutions internationales et à des groupes de la société civile d'aider à augmenter la capacité personnelle et logistique des services de sécurité pour permettre à ceux-ci de faire face à la violence dans l'ensemble du pays.

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