La capitale politique ivoirienne abrite, depuis hier, la 11ème réunion des ministres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) en charge des Télécommunications et des Technologies de l'Information et de la communication. Les travaux se sont ouverts à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix. Le directeur de cabinet du ministre de la Poste et des Technologie de l'information et de la communication (Tic), André Appetey, a fait savoir que cette réunion des ministres ouest-africains se tient dans le cadre des activités d'harmonisation des politiques sectorielles et de développement des infrastructures régionales. Officiant la cérémonie d'ouverture, le représentant du ministre Koné Bruno a exhorté les experts à donner le meilleur d'eux-mêmes durant ces quatre jours d'assises pour éclairer davantage les décideurs. Par ailleurs, il les a prié de faire des recommandations et suggestions pertinentes. Toutes choses qui, selon lui, contribueront à relever de nombreux défis auxquels la Cedeao doit faire face en vue d'une plus grande intégration des économies des Etats membres et combler le fossé numérique qui pénalise tant les populations. André Appetey a également souhaité que cette réunion corresponde à son objectif visant à faire de la Côte d'Ivoire la plaque tournante des Technologies de l'information et de la communication (Tic) de l'espace Cedeao. Camara David a, au nom de la Commission Cedeao, précisé que la sous- région va faire des efforts pour équiper les infrastructures des programmes Intelcom 2, afin de créer un réseau haut débit et de doter la région d'une infrastructure entièrement interconnectée au plan régional. Il convient, pour ces experts, de réfléchir, aux cours des travaux, sur quatre questions fondamentales, notamment la problématique des taxes de terminaisons entre les Etats membres de la Cedeao. Mais aussi au trafic téléphonique entrant, l'état de transmission des textes communautaires, l'examen du document de stratégie de mise à niveau des projets prioritaires identifiés pour les cinq prochaines années, l'examen du règlement sur l'accès aux câbles sous-marins en Afrique de l'Ouest.
Olivier Yao