mardi 29 novembre 2011 par Le Mandat

L'Office de la sécurité routière (Oser) qui tient absolument à la réalisation de son objectif ?'zéro accident'' a décidé de passer à l'action. En effet, conscient que les responsabilités sont partagées en ce qui concerne la sécurité routière, le premier responsable de cette structure, Dr Echui Aka Désiré, a procédé, hier, lundi 28 novembre, au lancement de la formation pour la Mutuelle africaine des chauffeurs de Côte d'Ivoire. C'était à l'occasion de la clôture de la semaine nationale de la sécurité routière. Une semaine dont l'objectif était de sensibiliser et de rassembler autour de la question des accidents de la route. Pour le Dg de l'Oser, il s'agit d'un programme sur trois ans pour 24000 chauffeurs . La prise en compte de la sécurité routière dans les projets routiers, la mise en place d'un mécanisme permettant à l'Oser de mobiliser des ressources additionnelles et l'application rigoureuses des dispositions réglementaires en matière de circulation routière ont été les principales recommandations de cette semaine. Aussi, l'éducation à la sécurité routière a été réalisée dans deux groupes scolaires totalisant 13 écoles primaires, avec un impact important, pour un effectif global de 2000 écoliers. Dans ces établissements, la sensibilisation a porté sur les dangers qui menacent les enfants sur le chemin de l'école et les précautions à observer pour les éviter , a souligné Dr Echui. En outre, le Dg de l'Oser a annoncé la reprise du service radar. Au cours de cette campagne, cela a permis de sensibiliser les automobilistes sur les dangers relatifs à l'excès de vitesse. Puisqu'on a pu relever que la plupart d'entre eux pratiquent des vitesses élevées. Par exemple, sur l'autoroute du Nord, 58% des véhicules légers en infraction sont flashés à plus de 130 Km/h ; en ville, 70% de ce type de véhicules roulent à plus de 80 Km/h . Toutes ces actions menées pourront réduire considérablement le taux de mortalité sur les routes qui est actuellement de 8 tués pour 100 000 habitants, alors qu'il est, par exemple, de 5 pour 100 000 habitants, en France, où le taux de motorisation est nettement plus élevé.
JULES CESAR

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