lundi 16 janvier 2012 par Le Mandat

Les Droits économiques, sociaux et culturels(Desc) connus sous l'appellation de droits de la deuxième génération font l'objet de méconnaissance et de mépris dans l'ordonnancement de la société. Ainsi pour participer à la promotion et la maîtrise de ces droits, des Ong de défense de droits humains, notamment la Ligue ivoirienne des droits de l'homme(Lidho), Amnesty international, section Côte d'Ivoire, ont décidé de mettre les médias nationaux à contribution.

Au cours d'un diner à eux offert, vendredi à Cocody, l'équipe du projet Education des droits humains par les médias (Edh Afrique Amnesty International-CI/Lidho) a maintes fois recommandé une attention appuyée des pouvoirs publics et de la presse, dans la vulgarisation des Desc. Se satisfaisant de la volonté affichée des médias à remplir la mission qui est le leur, le président d'Amnesty international, section Côte d'Ivoire, Alain Drouho, a rappelé les attentes de la population et du citoyen lambda dans le cadre de la promotion des Desc. Pour lui, a-t-il dit, les médias ont un rôle capital à jouer. Nous attendons davantage des médias.

Nous attendons beaucoup de productions, tant en qualité qu'en quantité, pour la promotion et la protection des droits de la deuxième génération , a sollicité Alain Drouho. Qui recevait pour la circonstance les directeurs de publication ou rédacteurs en chef des organes de presse. Benoît Comoé, coordonnateur du projet Edh, a, pour sa part, rappelé l'impérieuse nécessité de veiller au respect de ces droits qui, en réalité, constituent le socle d'une société forte et solide. A l'image du droit au logement et à l'éducation qui sont souvent bafoués et violés par les décideurs à cause du caractère évasif desdits droits. Aussi, une formation portant sur la responsabilité du journaliste est-elle annoncée pour le 18 février prochain.

Boris N'Gotta

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