jeudi 31 mai 2012 par Le Mandat

Le directeur général du Laboratoire du bâtiment et des travaux publics (LBTP), Kouakou Amédée, s'est prononcé sur l'avenir des habitations réalisées durant la crise dans les zones ex- zone CNO, mercredi, lors de la 5ème édition du Salon africain du projet de l'aménagement, à l'espace CRREA-Uemoa, au Plateau.

Le Laboratoire du bâtiment et des travaux publics (LBTP), à travers son service contrôle ?'Securel'', veut réduire les risques d'incendies en Côte d'Ivoire. Ce département s'apprête à s'attaquer, dans les prochains jours, au problème des habitations de la zone Ex-CNO réalisées durant la crise, où les services de LBTP/Securel étaient pratiquement absents. Mercredi, se prononçant autour du thème ?'Contribution du LBTP dans la réalisation d'un habitat sécurisé'', lors de la 5ème édition du Salon africain du projet de l'aménagement, le Directeur général du LBTP, Kouakou Amédée, a précisé que ces services se sont déployés sur toute cette zone dans le but de sauver ces constructions.

Toutes les dispositions seront prises, a-t-il rassuré, pour sécuriser tous les bâtiments qui n'ont pas bénéficié de contrôle Securel avant leur alimentation en électricité. Nous irons, dans un premier temps, sensibiliser la population. Car, ceux qui ont posé le courant durant l'absence de nos services sont des électriciens non agréés. Nous allons, très bientôt, entreprendre des actions pédagogiques dans ces zones, pour le bonheur des populations, a-t-il annoncé. Par ailleurs, M. Kouakou Amédée a soutenu qu'en dehors de ces cas, tous les autres cas ont subi des contrôles Securel avant la pose du compteur de la CIE. Le patron du LBTP a également souligné que ses services sont à la disposition des Ivoiriens. Car, ils offrent des données relatives aux sols d'assise pour la conception des routes, ponts, aéroports, ports, voies ferroviaires et bâtiments.

Ils effectuent des études de sols pour déterminer le type de fondations approprié, assurer la sécurité des installations électriques et contribuent au développement des nouveaux matériaux de construction. Après ces explications, le N°1 du LBTP a appelé les propriétaires des maisons à veiller à la qualité des différents matériaux qu'ils utilisent pour la réalisation des travaux. Car, dira-t-il, cette défaillance est à la base des risques d'incendie voire même la ruine des maisons. 90% des constructions chez les privés ne bénéficient pas de l'expertise du LBTP , a-t-il déploré. Messou Oi Messou Augustin, Directeur de l'architecture et des matériaux, a, pour sa part, soutenu que le gouvernement veut offrir, d'ici peu, à chaque citoyen, un habitat sécurisé et à moindre coût. Toutefois, il a prévenu que des mesures rigoureuses seront prises pour mettre fin au désordre qui règne dans le secteur.

BENJAMIN SORO

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