Une importante délégation de la direction du Front populaire ivoirien (FPI) a eu une séance de travail avec le Premier ministre, Me Jeannot Kouadio-Ahoussou, le lundi 4 juin, à la Primature au Plateau. Selon le président du FPI, Miaka Ouretto, le 24 mai dernier, une correspondante de son parti a été adressée au chef du gouvernement pour une audience. Ayant participé au conclave de Grand-Bassam les 27 et 28 avril, le FPI avait souhaité une autre audience pour exprimer ses préoccupations. Vous vous souvenez, les 27 et 28 avril dernier, le gouvernement a initié un conclave à Grand-Bassam sur le dialogue politique entre le gouvernement et l'opposition. A cette date, nous avions, le 29 avril, notre convention. Nous avions estimé que la date choisie par le gouvernement ne nous arrangeait pas et nous avons demandé au gouvernement s'il était possible de décaler la date du conclave. Cela n'a pas été possible, eu égard aux nouvelles contraintes du gouvernement. Toutefois, nous avions envoyé une délégation pour montrer quand même que nous adhérons à l'idée de nous asseoir en tant qu'Ivoirien pour discuter de nos problèmes , a estimé M. Miaka Ouretto. Toutefois, il a indiqué que son parti a des préoccupations particulières à exprimer. Nous avons quelques soucis particuliers dont on voulait discuter avec le gouvernement. Le Premier ministre a souhaité que nous puissions nous revoir, eu égard à son programme qui est entièrement chargé. Il compte quitter la Côte d'Ivoire dans le cadre d'une mission et ne reviendra que le 22 juin prochain , a-t-il dit. Ensuite, le patron du FPI a annoncé à la presse que le 13 juillet son parti et le chef du gouvernement se rencontreront. Donc, il a souhaité que nous puissions nous retrouver le 13 juillet prochain pour véritablement décider des modalités pratiques de cet échange entre le gouvernement et le Front populaire ivoirien, a-t-il soutenu. En début d'après-midi d'hier, le Premier ministre s'est entretenu avec Michel Tizon, président de la Chambre de commerce française. Les échanges ont porté sur les opportunités d'investissement des firmes françaises en Côte d'Ivoire.
PATRICK N'GUESSAN