mardi 11 septembre 2012 par Xinhua

BEIJING - Des rassemblements et manifestations ont eu lieu mardi dans plusieurs villes chinoises pour s'opposer à l"'achat" des îles Diaoyu et de leurs îlots environnants.
Des protestataires se sont réunis mardi matin devant l'ambassade du Japon à Beijing, portant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Les îles Diaoyu font partie du territoire de la Chine".
Également mardi matin, plusieurs personnes se sont réunies à l'extérieur du consulat du Japon à Guangzhou, capitale de la province du Guangdong (sud), criant des slogans tels que "Protégeons les îles Diaoyu".
A Weihai dans la province du Shandong, quelque 200 personnes sont descendues dans la rue vers 10h40, brandissant des bannières anti-Japon et criant des slogans tels que "Les îles Diaoyu sont à nous !" ou "Boycottons les marchandises japonaises !" Cette foule a été dispersée vers 11h30.
Le gouvernement japonais a signé mardi un contrat avec la famille Kurihara, considérée par la partie japonaise comme "propriétaire privé" des îles Diaoyu.
La signature de ce contrat intervient peu après que le cabinet japonais a décidé mardi matin d'utiliser le fonds de réserve pour "acheter" une partie des îles Diaoyu, malgré une série d'avertissements et d'oppositions exprimés par les dirigeants chinois.
Lundi, le ministère chinois des Affaires étrangères a immédiatement contesté les actions irréfléchies du Japon concernant les îles Diaoyu, Hong Lei, son porte-parole ayant déclaré que la Chine s'opposait fermement à cette action.
Parallèlement, le ministre chinois des Affaires étrangères Yang Jiechi a convoqué lundi l'ambassadeur du Japon en Chine Uichiro Niwa pour adresser des représentations solennelles et de fortes protestations contre l"'achat" illégal de ces îles par le gouvernement japonais .
M. Yang a indiqué que les îles Diaoyu et leurs îlots environnants étaient partie intégrante du territoire chinois depuis l'antiquité et que la Chine était soutenue par des preuves historiques et juridiques sur cette question.
L'"achat" prétendu du gouvernement japonais de ces îles ou toute autre action unilatérale est par conséquent illégale et invalide, a souligné le ministre chinois.

Source : Xinhua

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2 - La détermination de la Chine à préserver sa souveraineté est inébranlable (COMMENTAIRE)

BEIJING, 11 septembre (Xinhua) -- Suite à l'annonce par le gouvernement japonais de la soi-disant "nationalisation" des îles Diaoyu, des navires de patrouille civile chinois ont rejoint mardi les eaux environnant les îles et ont commencé à surveiller cette zone maritime, afin de rappeler la souveraineté de la Chine sur les Diaoyu.
Ces patrouilles, qui constituent une réponse vigoureuse au stratagème japonais de "nationalisation" des îles Diaoyu, montrent la détermination ferme et inébranlable du gouvernement chinois de préserver sa souveraineté et son intégrité territoriale.
Qu'il s'agisse de l'annonce des points et lignes de base des eaux territoriales des îles Diaoyu ou de l'envoi sur zone de navires patrouilleurs, le gouvernement chinois a engagé des actions justes et légitimes pour faire respecter sa souveraineté sur l'archipel des Diaoyu, ce qui lui a valu les acclamations de la population chinoise.
Il faut noter que ces mesures respectent les règles du droit international, et ce de manière ouverte, juste et directe.
C'est un fait connu de tous que les îles Diaoyu et les îlots affiliés sont un territoire sacré de la Chine depuis les temps anciens. Ceci est étayé par des faits historiques et des preuves jurisprudentielles.
La décision du Japon de "nationaliser" les îles est ridicule et absurde. Il s'agit d'une provocation ouverte contre la Chine, seule propriétaire légitime des îles Diaoyu.
Par conséquent, la Chine se doit de riposter résolument. Les patrouilles dans les eaux environnant les îles Diaoyu s'avèrent donc opportunes et nécessaires.
Par le passé, le Japon a volé les soi-disant "droits d'administration" des îles Diaoyu par des moyens injustes. Mais le gouvernement japonais n'a pas su faire d'auto-analyse de ses comportements. Il a agi de manière arbitraire en ignorant la dignité du peuple chinois.
Portons un instant le regard sur l'Europe. L'ex-chancelier allemand Willy Brandt s'est agenouillé devant le monument érigé à la mémoire des victimes du ghetto de Varsovie pour présenter les excuses sincères de l'Allemagne pour les crimes que le pays a commis pendant la Seconde Guerre mondiale, et l'Allemagne réunifiée a officiellement renoncé en 1990 à toute prétention sur le territoire situé à l'est de la ligne Oder-Neisse.
Comparons avec la situation en Asie. Le Japon, autre pays envahisseur durant la Seconde Guerre mondiale, non seulement refuse de s'excuser pour ses crimes de guerre, mais est allé jusqu'à chercher à "nationaliser" les territoires qui appartiennent à un autre pays.
Les agissements du Japon montrent que le pays a l'intention de nier l'issue victorieuse de la guerre mondiale contre le fascisme, ce qui constitue un grave défi à l'ordre international d'après-guerre.
La Chine se trouve dans l'obligation de réagir. Le gouvernement chinois a annoncé lundi les points et lignes de base des eaux territoriales des îles Diaoyu.
En vertu de la Loi de la République populaire de Chine sur ses eaux territoriales et les zones adjacentes, sans l'autorisation du gouvernement chinois, les navires de guerre et bateaux étrangers ne sont pas autorisés à pénétrer dans la zone maritime située autour des îles Diaoyu.
Ces dernières années, le gouvernement japonais a attisé la discorde à maintes reprises sur la question des îles Diaoyu. En particulier, depuis le début de l'année, Tokyo a peu à peu cédé aux forces politiques de droite qui réclamaient à cor et à cri l'"achat" des îles Diaoyu et certaines îles affiliées afin de préparer le terrain à une "acquisition" des îles par le gouvernement.
Récemment, plusieurs hauts responsables japonais ont même tenu des propos irresponsables, tels que ceux menaçant de recourir à la force militaire pour "défendre" le "territoire" national incluant les îles Diaoyu en mer de Chine orientale.
Ces menaces, qui ont provoqué un tollé au sein de la population chinoise, auraient été inimaginables il y a quelques années. Il est évident que le comportement arbitraire du Japon peut être attribué, en partie, à son espoir de bénéficier de l'aide militaire américaine.
Mais il s'agit tout simplement d'un très mauvais calcul, et le Japon ne doit pas sous-estimer la fermeté et la résolution de la Chine en ce qui concerne la sauvegarde de sa souveraineté et de son intégrité territoriale.
Le temps où les pays étrangers pouvaient intimider et humilier la nation chinoise est révolu. Le dossier des îles Diaoyu concerne la souveraineté, l'intégrité territoriale et la dignité nationale de la Chine ; par conséquent, aucune concession n'est envisageable.
Le peuple chinois est un peuple pacifique, mais il n'a pas peur des confrontations et des menaces. De nombreux observateurs internationaux estiment que la Chine riposterait par de nouvelles actions si le Japon continuait à créer des difficultés.
Il conviendrait donc que le Japon se rende compte de la gravité du problème, corrige ses actions mal avisées et revienne sur la bonne voie.

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