lundi 21 janvier 2013 par Le Mandat

Malgré les menaces du gouvernement, les fonctionnaires et agents de l'Etat ivoirien maintiennent leur mot d'ordre de grève de 72 h pour exiger la revalorisation salariale indiciaire de 150 points, un relèvement du taux de 50 à 100% des primes et indemnités de certains emplois. Cet arrêt de travail prévu du lundi 21 au mercredi 23 janvier a, aussi, pour but de réclamer le relèvement des montants de l'allocation familiale, de l'indemnité de transport et de logement. C'est le vendredi 11 janvier dernier, que les fonctionnaires réunis au sein du collectif des Syndicats des fonctionnaires de Côte d'Ivoire (Cosyfoci), ont déposé un préavis de grève pour décrier leurs conditions de vie. A la suite de cette action, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme Administrative, Gnamien Konan, a engagé des discussions avec les concernés le mercredi 16 janvier 2013. Suite à l'échec de ces échanges, le ministre ayant perdu la sérénité, a opté pour une politique de menace afin d'intimider ses collaborateurs. Ainsi, le jeudi 17 janvier, à la clôture de l'atelier de validation de l'avant-projet de loi portant statut général de la fonction publique tenu à Grand-Bassam, Gnamien Konan est monté au créneau pour menacer les candidats à la grève. Il a souligné avec fermeté à l'endroit de ces derniers que leurs salaires seront ponctionnés au prorata du nombre de jours pendant lesquels ils n'auront pas travaillé. Selon lui, les fonctionnaires ivoiriens estimés à 140 000 personnes, jouissent du droit de grève, mais ils ne doivent pas l'utiliser de façon intempestive pour faire pression et obtenir de l'Etat ce qu'il n'a pas .

Ahoussi Aka
(stg)

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