lundi 11 fevrier 2013 par Le Mandat

Après une semaine de grève, les enseignants et les agents du corps médical suspendent leurs mots d'ordre de grève, mais menacent de les reconduire en cas d'échec des négociations.
Les enseignants du secondaire réunis au sein de l'Intersyndicale Education-Formation (ISEF), à la suite de leur Assemblée générale (AG), tenue le samedi 8 février, ont décidé de la suspension de leur mot d'ordre de grève. Cette mesure est le fruit des négociations qui ont eu lieu le même jour entre le Premier ministre et les responsables de l'Isef. Ce comité composé des ministères de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, de l'Education Nationale et de l'Enseignement Technique et de l'Economie et des Finances aura une première rencontre le vendredi 15 février. En attendant les résultats qui découleront de ces rencontres, les enseignants appellent le gouvernement à cesser ?'les poursuites et les traques contre ses militants ?'. Selon, Mesmin Comoé, ex-président de l'Intersyndicale, depuis le début du mouvement de protestation, nombreux sont les enseignants qui ont été victimes d'intimidations, d'interpellations ou de chasse aux sorcières. Au quatrième jour de la grève, sur quinze enseignants interpellés à Dimbokro, deux ont été condamnés à trois mois avec sursis. Et douze autres sont en instance d'être jugés à Yamoussoukro. Selon des informations publiées par un Tabloïd de la place, un enseignant gréviste du nom de Koua Gnamien, professeur de français au lycée classique 1 de Bouaké, est toujours porté disparu. Débuté le lundi 4 février, les enseignants à travers cet arrêt de travail, exigent de l?Etat 50 % de leurs dus liés aux effets financiers du profil de carrière d'une valeur de 28 981 252 064 milliards F CFA, alors que les autorités ont promis de leur verser 25 %. Une proposition rejetée par ces derniers.
10 jours pour donner une suite aux revendications du personnel de la santé
La Coordination des personnels de la santé dont le mot d'ordre de grève est arrivé à terme le vendredi 8 février, a menacé le même jour, lors d'une AG tenue à l'Institut national de formation des agents de la santé (INFAS) de Treichville, d'observer à nouveau un arrêt de travail. Ce, à partir du 18 février prochain, si l'Etat ne parvient pas à trouver dans les brefs délais, une suite favorable à leurs revendications. Cette ?'trêve'' observée par les agents de la santé dans leur combat pour l'amélioration de leurs conditions de vie, a pour but de permettre aux autorités d'avoir le temps pour mieux plancher sur les problèmes posés. Mais, si aucune fumée blanche ne sort pas des discussions entre les deux parties, les médecins, sages-femmes, infirmiers et autres agents de la santé, débrayeront à nouveau les bureaux à partir du lundi 18 février. Cette fois-ci, a menacé Dr Atté Boka Ernest, porte-parole des mécontents, la grève commencera immédiatement et le service minimum ne sera pas respecté, si l'un des agents était traqué ou menacé . A travers leurs actions, les spécialistes de la santé exigent le paiement de 48 mois d'arriérés accumulés sur les indemnités des risques et 67 mois d'arriérés accumulés sur les émoluments des praticiens.

Ahoussi Aka (Stg)

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