mardi 5 mars 2013 par Le Mandat

-Les travaux démarrent cette année

Lors du Sommet de Yamoussoukro, les chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont décidé du lancement des travaux du Corridor Abidjan-Lagos.
De façon concrète, le Sommet de Yamoussoukro a décidé de grandes actions. Notamment les travaux de construction et de la remise en état de l'axe principal de transport qui s'étend le long de la côte ouest-africaine reliant Abidjan et Lagos. Ils débuteront vers la fin de cette année ou au plus tard en début d'année 2014. Cette information a été révélée par une source proche du 42ème Sommet de Chefs d'Etat et de gouvernement qui s'est tenu le jeudi et le vendredi dernier à Yamoussoukro. Le corridor Abidjan-Lagos, long de 998,8 km, relie les capitales suivantes Abidjan, Accra, Lomé, Cotonou et Lagos. Par ailleurs, ce corridor a une grande importance dans les échanges dans la sous région. A cet effet, des spécialités des transports publics ont révélé que ce corridor favorise la circulation des personnes et des biens sur plusieurs axes et constitue donc le trafic le plus élevé en Afrique de l'ouest et centrale. Il totalise jusqu'à 10.000 personnes et plusieurs milliers de véhicules qui franchissent les frontières chaque jour. Le potentiel du corridor Abidjan-Lagos vise à terme à devenir un catalyseur pour la croissance économique et l'intégration régionale en Afrique de l'ouest. Pour atteindre cette perspective, les gouvernements des cinq pays aspirent à tout mettre en ?uvre pour exploiter un tel potentiel en vue d'un meilleur développement socioéconomique de la sous-région. Des retombées de la mise en état du corridor, les dirigeants ouest-africains s'attendent à ce que le projet améliore la circulation des personnes et des biens mais aussi pour faciliter les échanges commerciaux entre les cinq pays situés le long dudit corridor à savoir la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria. Eu égard aux nombreux problèmes qui se posent à la traversée des cinq pays cités surtout à leurs différentes frontières, les travaux du projet de ce corridor Abidjan-Lagos une fois à terme, réduiront les barrières commerciales et de transport dans les ports et sur les routes du trajet en question. Rappelons que le flux des 1000 kilomètres du corridor Abidjan-Lagos concerne une population de plus de 35 millions d'habitants.

Benjamin Soro

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