mardi 19 mars 2013 par Le Mandat

En marge de la Journée internationale de la femme, le ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant dirigé par Anne désirée Ouloto, a organisé une conférence publique, au Centre de conférences du ministère des Affaires étrangères. C'était le lundi 18 mars, sur la protection des jeunes filles contre les violences basées sur le Genre en milieu scolaire et universitaire. Cette rencontre d'échanges a été une occasion pour la ministre d'appeler les Elèves et les Etudiants à s'auto-protéger contre les violences de tous genres qui les guettent. Les premières personnes qui doivent vous protéger, c'est vous-même. Vivez selon les règles d'éthiques et de déontologies qui régissent la société, a-t-elle conseillé. Avant de les inviter à mettre en place des clubs de lutte contre les violences et des clubs des filles et des garçons distingués dans leurs établissements respectifs. Tout en les priant de se tenir loin des réseaux sociaux qui constituent des appâts et des pièges pour eux. Aussi, Anne Désirée Ouloto, a-t-elle appelé au renforcement des comités de veille existant dans les écoles et a fait la promesse d'instruire les Préfets de région sur la mise en place de ces cellules dans les zones où elles n'existent pas. Selon elle, la situation de la jeune fille en milieu scolaire préoccupe au plus haut point le gouvernement, c'est pourquoi, elle a décidé de faire preuve de rigueur à l'encontre des personnes qui se seront rendues coupables de violences à leur égard. Gondo Vincent, représentant Kandia Camara, ministre de l'Education nationale et de l'Enseignement technique a, pour sa part, déclaré que tous les acteurs de l'école que sont les élèves, les enseignants et les membres du personnel sont victimes des violences basées sur le genre. Aussi, consciente de ce phénomène en milieu scolaire, la ministre a-t-elle pris des dispositions pour sanctionner les coupables avérés, protéger les filles par l'ouverture des collèges de proximité, la création des internats de fille et la sensibilisation des parents, des tuteurs et des jeunes afin d'essayer d'enrayer le fléau. Pour le Dr Zeregbeto et Okou Ivone, les violences entrainent entre autres des blessures, un état de choc traumatique, l'invalidité, l'anxiété et la stigmatisation par la communauté. Néanmoins, les victimes ont la possibilité de saisir le procureur de la République, porter plainte à la police et porter l'affaire devant le juge d'instruction.

M.P.K

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