mardi 26 mars 2013 par ONUCI

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a remis officiellement, ce jour, à Abidjan, un lot important d'équipement au Ministère de la Justice, des Droits de l'Homme et des Libertés publiques. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de deux projets à impact rapide de la Mission (QIPs). Pour le Représentant spécial, Bert Koenders qui salue la collaboration de la Mission avec le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, des Droits de l'Homme et des Libertés publiques, Gnénéma Coulibaly, ces projets qui visent à renforcer les capacités des autorités judicaires ivoiriennes dans leurs efforts de poursuite les auteurs des violations commises durant la crise postélectorale sont une contribution au service d'une justice équitable Les deux projets ont été préparés par la Division des Droits de l ?Homme de l'ONUCI.
Le premier prévoit un appui en équipement aux juridictions qui seront chargées de juger les dossiers en lien avec la crise postélectorale. Certaines enquêtes et informations judicaires entamées par la cellule spéciale d'enquête sont en train d'être clôturées et le Ministère de la justice prévoit qu'elles pourront être jugées dans le courant du première semestre 2013.
Ces procès sont très importants car ils participent au processus de justice transitionnelle, en particulier dan sa composante du droit à la justice. Ce QIP va permettre de fournir de l'équipement à la Chambre d'Accusation, au Parquet Générale et au siège de la Cour d'Appel d'Abidjan, en vue de la tenue des assises afin d'améliorer l'efficacité de ces juridictions à juger les affaires en lien avec la crise postélectorale.
Le deuxième QIP prévoit un appui en équipement à la Cellule Spéciale d'Enquête pour les opérations d'exhumations qui devraient démarrer prochainement. Ces opérations concernent les corps des personnes décédées durant la crise qui ont été inhumés dans des fosses communes ou tombes individuelles au sein des quartiers d'Abidjan ou des villages de l'intérieur du pays. Cette opération est très importante tant pour des motifs de salubrité publique que pour recueillir des preuves utiles aux enquêtes de la CSE ; Elle devra aussi permettre d'essayer d'identifier les personnes décédées en vue de restituer leurs corps aux familles et réparer ainsi en partie le tort qu'elles ont subi. Cette opération a été planifiée par le Ministère de la Justice en étroite collaboration avec les autres ministères et institutions ivoiriennes compétents (Institut médico-légal, Ministère de la santé,...) et avec l'appui de l'ONUCI et du Comité international de la Croix Rouge (CICR).

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