vendredi 17 mai 2013 par Le Mandat

Mme Kessé Lahoré Angèle, épouse Tapé, représentante des femmes ivoiriennes exilées à Lomé, Depacome Agoua, parlementaire à Yopougon, Traoré Clément, ancien garde du corps du président Laurent Gbagbo, Gbahou Adonis, responsable de groupe d'autodéfense à Bangolo, Essé Aka Béranger (Fesci) refugiés au Togo ont depuis le lundi 13 mai dernier mis fin volontairement à leur exil. Ces pro-Gbagbo ont regagné la commune de Yopougon. A travers le retour volontaire de ces figures de proue de l'ex-LMP, il va s'en dire que les inconditionnels de Laurent Gbagbo commence à y voir clair. Les écuelles posées sur leurs yeux par les ennemis de la réconciliation, tombent les unes après les autres. Ces contre-vérités faisant croire que le régime Ouattara emprisonne et torture dans des camps disséminés un peu partout sur le territoire tous les pro-Gbagbo. Ils se sont rendus compte que l'adage qui dit : à beau mentir qui vient de loin , était vérifié avec ces mauvaises langues. Qui ont foncièrement oublié de leur dire que le FPI organise des réunions jours et nuits et que ses leaders sont libres de tout mouvement et de toute expression. Le quotidien pénible et la récente descente musclée des forces de l'ordre togolaises dans leur camp d'Avépozo pendant qu'ils faisaient la grève pour des raisons alimentaires. Leur a rappelé la maxime, on est bien que chez soi . La main tendue du Chef de l'Etat, l'appel des membres du gouvernement et des leaders de jeunesse du RHDP pour ce retour volontaire de ces exilés.

Le député Soro Alphonse, grand acteur du retour volontaire des exilés ivoiriens a situé le cadre de ces retrouvailles en famille . () Nous avions eu des échanges dans lesquels nous avons souhaité leur retour. Je pense qu'avec l'arrivée de cette première équipe, c'est un bon signe qui augure d'un lendemain meilleur avec d'autres délégations plus grandes, pourquoi pas avec tous nos frères qui sont encore à Lomé a-t-il indiqué. Le porte-parole du groupe, Esse Aka Béranger, secrétaire national à l'organisation de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci), a exprimé son entière satisfaction à retrouver son pays. Nous avons trouvé un pays qui a retrouvé le cours normal de sa vie, nous avons circulé, nous sommes allés à Yopougon, nous n'avons vu aucun barrage. Il n'y a pas de Frci à chaque carrefour. Nous nous sommes amusés avec nos amis que nous avons quittés depuis deux ans . Et de demander à l'Etat de poser des actions fortes pour le retour des autres exilés. Je voudrais demander à l'Etat de poser des actions fortes, surtout pour cette jeunesse qui est encore craintive afin qu'elle puisse regagner rapidement son pays avec toutes les dispositions qu'il mettra en ?uvre. Après une première vague, maintenant c?est le grand chelem qui s'apprête avec tous les leaders pour revenir définitivement au pays. C'est pour vous dire que le retour, c'est pour bientôt, a-t-il indiqué. Quant à l'ex-représentante des femmes ivoiriennes exilées à Lomé, il affirmera que la peur a cédé la place à la joie et aux retrouvailles. Au départ, on avait très peur. Mais aujourd'hui, nous sommes vraiment très contents d'être chez nous en Côte d'Ivoire. Depuis lundi, nous sommes là. On a fait presque le tour d'Abidjan. Ça va. La sécurité, il n'y a pas de problème. Nous sommes venus pour aider les autres qui sont en Côte d'Ivoire à développer notre pays au lieu de développer ailleurs , a déclaré, Mme Kessé Lahoré Angèle épouse Tapé. Et ce, au cours d'une cérémonie donnée en leur honneur. La crise post-électorale muée en une guerre civile qui a fait plus de 3000 morts, selon l'ONU, a aussi connu son flot de déplacés vers les pays limitrophes. En ce concerne le Togo d'où vient ces pro-Gbagbo, ce sont 5400 Ivoiriens qui y sont réfugiés dont 3000 au camp de d'Avépozo et plus de 2000 à Lomé qui sont encore en attente des assurances fortes des autorités enfin de regagner leur pays car selon les arrivants, la vie est devenue très désastreuse pour eux.

LORNG Esmel

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