jeudi 13 juin 2013 par Xinhua

BIDJAN -- Des représentants des principaux partis politiques ivoiriens sont réunis mercredi à Abidjan pour faire des recommandations en vue d'élections apaisées en 2015 en Côte d'Ivoire.

Ils sont une vingtaine de représentants des huit principaux partis politiques ivoiriens à prendre part à cette rencontre qui se situe dans le cadre de la "plate-forme prospective des partis politiques ivoiriens" initiée par la Fondation Friedrich Ebert en partenariat avec Audace Institut Afrique (AIA), en vue de "préparer aujourd'hui des élections apaisées en 2015".

Cette rencontre est la 4ème du genre après la signature en mars par la "plate-forme" de 21 recommandations en vue de la tenue d'élections apaisées.

"Entre temps, il y a eu le 21 avril des élections locales (municipales et régionales couplées), d'où la nécessité d'organiser la présente séance, en vue de continuer la discussion et de réajuster certains points issus des précédentes recommandations", a relevé la directrice de l'AIA, Gisèle Dutheuil.

"Il est important aujourd'hui de pouvoir échanger sur ces points, les classer par ordre de priorité et les actualiser", a-t-elle souligné.

Les recommandations portent notamment sur les questions de sécurité du processus électoral, la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), la liste électorale et du découpage électoral.

Au nom du représentant résident de la Fondation Friedrich Ebert en Côte d'Ivoire, Marius Kouamé Adamo a justifié la tenue de cette rencontre par les enjeux des futures échéances électorales qui cristallisent déjà les débats politiques.

Il estime "opportun" que les acteurs politiques se réunissent "sur la base ou la vision de l'art du compromis" pour préparer dès à présent des élections apaisées en 2015.

A l'ouverture des travaux, l'expert en géopolitique, Dodo Bohou, a fait un exposé sur "l'art du compromis dans la vie politique".

"La seule façon de résoudre les conflits latents ou aigus est l'art du compromis qui est l'acceptation de la relativité des choses, des causes et le refus de diaboliser autrui pour le disqualifier", a-t-il affirmé assimilant cette façon de faire à "la démocratie".

En 2010, les élections sensées sortir la Côte d'Ivoire de la crise ouverte en 2002 par la rébellion armée du nord ont plongé le pays dans la plus grave qu'elle ait jamais connue, faisant plus de 3 000 morts.

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