mercredi 3 juillet 2013 par Agence Ivoirienne de Presse

Abidjan - La Ligue ivoirienne des droits de l'homme (LIDHO) appelle le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) et le pouvoir à donner des chances à la paix en ne laissant pas triompher les extrémistes de leurs bords.

Dans un communiqué de presse sur l'actualité politique récente dans le pays, le président par intérim de la Lidho, Kouamé Adjoumani Pierre, déplore le récent échec du dialogue républicain, estimant que "cette situation n'est pas sans conséquence sur le climat social et politique".

Pour l'organisation nationale de défense des droits de l'homme, comme "bon nombre d'ivoiriens, le dialogue républicain que le pouvoir avait entamé avec le FPI était un moyen pour ramener ce parti dans le jeu politique national et décrisper l'atmosphère sociale, gage d'une préparation sereine des futures élections générales de 2015".

C'est pourquoi, le président par intérim de la Lidho, une fois de plus, appelle les organisations sous-régionales, régionales, internationales et toute la communauté nationale et internationale à user de leur influence pour amener les parties ivoiriennes autour d'une table, en vue d'un dialogue franc et sincère.

Selon lui, personne n'est mieux placée que le FPI et le pouvoir actuel, pour savoir que la crise postélectorale a fortement contribué à entamer le tissu social déjà délétère, pour avoir été, à quelque titre que ce soit, acteurs actifs ou passifs de cette crise.

Dans une déclaration datée du 25 juin, le secrétariat du Front populaire ivoirien a pris "acte" de l'invitation du Premier ministre à la reprise des travaux du dialogue direct, mais attend du gouvernement qu'il crée sans délai et en toute responsabilité un environnement de dialogue définitivement débarrassé de certaines tares qui, selon les dirigeants de l'ancien parti au pouvoir, plombent ce dialogue.

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