jeudi 4 juillet 2013 par Le Mandat

Les Fescistes fuient la presse.
Même s'ils avaient annoncé braver la mise en garde de Lacina Coulibaly, vice-président de l'Université Nangui Abrogoua, les faits traduisent une autre réalité. Les instigateurs de la grève étaient, pour la journée d'hier, absents des lieux. De toute évidence, le dispositif de sécurité impressionnant déployé aux alentours de ce temple du savoir ne pouvait que dissuader les grévistes. Aucun mouvement visant à perturber les cours n'a été observé. Présents sur les lieux, les étudiants que nous avons rencontrés disent ne pas être informés d'une éventuelle grève. Et même si grève, il y a, ils ne savent pas les mobiles réels de cette décision des responsables de la section Fesci de l'Université Nangui Abrogoua. Un des responsables que nous avons joint au téléphone, répondant au nom Zekré Esmel, a sèchement refusé de se prononcer sur la question tant qu'il ne nous rencontrait pas. Pourtant nous étions sur les lieux et lui très loin de l'Université Nangui Abrogoua. Et même le secrétaire national de la Fesci, Augustin Mian a poliment refusé de répondre à notre soif d'avoir sa part de vérité sur cette énième grève dont une de ses sections revendique. Je suis en entretien. Pouvez-vous me rappeler dans 40 mn , a-t-il signifié. Mais après plusieurs tentatives et deux heures après, c'est une autre voix au bout du fil qui nous demande de rappeler. Les grévistes revendiquaient l'amélioration de leur condition de travail, notamment la délivrance de carte d'étudiant, la suppression du paiement de l'équivalence de l'Ecole préparatoire aux sciences de la santé (Epss) à l'UFR Sciences de la nature, l'équipement de la bibliothèque, des salles informatiques et de travaux pratiques en matériel. Une chose est sûre, cette première sortie de la Fesci depuis le départ nouveau est un véritable fiasco.


F.TAKY

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