vendredi 20 septembre 2013 par Le Mandat

Les préparatifs de la nouvelle campagne du café et du cacao ont démarré. Pour une bonne réussite de cette deuxième édition, un atelier de formation sur le cadre réglementaire de la commercialisation de ces produits se tient depuis hier, jeudi à Daloa.

L'Etat, à travers le Conseil café cacao, prépare activement l'ouverture de la prochaine campagne. Dans l'application du nouveau mécanisme de commercialisation, des manquements, des cas de fraudes et des insuffisances ont été constatés sur le terrain.

En vue d'assainir la filière et permettre aux autorités judiciaires de jouer le rôle régalien de l'Etat en matière de suivi de la commercialisation, le Conseil a initié, depuis hier jeudi, à Daloa, à l'hôtel le Royaume, un atelier de formation sur le cadre réglementaire de la commercialisation du café et du cacao. 45 magistrats sélectionnés, en fonction dans les zones de productions, bénéficient de ladite formation. A l'ouverture des travaux, le DGA chargé de la production et de la commercialisation, Edouard Kouassi N'Guessan a précisé qu'à terme, le corps judiciaire devra maîtriser les nouveaux textes de loi sur la commercialisation de ces matières premières agricoles en Côte d'Ivoire. Ceci permettra une meilleure application des sanctions judiciaires en matière d'infraction dans la commercialisation des produits. Les participants auront une bonne connaissance des textes régissant la commercialisation du café-cacao et une lisibilité des infractions et des sanctions à appliquer en matière de commercialisation des produits, a souligné Edouard Kouassi. Cet atelier prendra fin aujourd'hui par des recommandations qui définiront un nouveau dispositif pour la commercialisation du café et du cacao. Le Directeur des Affaires juridiques et Pénales, Dagnogo N'Golo s'est félicité de la collaboration entre le Conseil et le corps judiciaire. Selon lui, cette formation est la bienvenue car les litiges devenaient de plus en plus nombreux. Le Préfet de Région, Brou Kouamé a, pour sa part, relevé que les difficultés mentionnées sont dues à l'ignorance et au mauvais état des pistes. Il a demandé aux magistrats de tout mettre en ?uvre, en vue de retirer tous les agents véreux du système. Le sujet est lié à la vie économique de notre nation. Il faut que la campagne agricole à venir soit débarrassée de tous ceux qui pullulent la filière , a préconisé le préfet.

B. SORO
(Envoyé spécial à Daloa)

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023