mardi 12 novembre 2013 par Xinhua

ABIDJAN ? Des autorités militaires ont procédé lundi à Bouaké (centre) à la restitution de certaines propriétés publiques et privées occupés de force depuis la crise militaro-politique.

Plusieurs appartements privés, locaux administratifs et sièges d'organisations non gouvernementales qui étaient occupés par des militaires et civils ont ainsi été rétrocédés à leurs propriétaires.

Selon le coordonnateur de l'Opération de libération des sites, le colonel-major Ehoussou Aka, cette action marque la normalisation de la vie sociale.

"Cet acte qui se poursuivra contribuera sans aucun doute à la paix et la réconciliation nationale", a estimé le colonel-major Aka.

L'officier a ainsi exhorté les propriétaires des sites occupés à fournir les documents administratifs afférents en vue d'entrer de manière effective en possession de leurs biens.

Lors d'une rencontre précédente, le ministre ivoirien de la Défense Paul Koffi Koffi avait assuré que le gouvernement ordonnerait de manière effective la libération des propriétés illégalement occupées.

"Il s'agit tout d'abord de faire une identification des biens à savoir domiciles, immeubles et autres, de noter la typologie, avant de procéder au déguerpissement", avait noté le ministre, insistant sur le caractère pacifique du déguerpissement.

La Côte d'Ivoire sort de manière progressive de crises militaro- politiques successives au cours desquelles des soldats et des civils avaient occupé des propriétés appartenant à des personnes privées et parfois au gouvernement.

Pour les autorités ivoiriennes, l'heure de la libération des sites illégalement occupés par les hommes en armes et autres acteurs a sonné, afin de s'inscrire dans la mouvance de la normalisation après ces crises aiguës qui ont secoué le pays.

Des sites tels que la cité universitaire de Williamsville ( centre d'Abidjan) et un bâtiment administratif d'Alépé (sud d'Abidjan) précédemment occupés par des soldats des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) avaient été déjà rétrocédés à leurs occupants légaux sous la houlette de ces autorités qui entendent donner un "signal fort".

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