Le mouvement national de soutien à la candidature unique au RHDP (Monascau-Rhdp) se met progressivement. Après la présentation du bureau, il passe à une autre étape très importante.
Le Monascau a vu le jour le 27 février 2014. Au dire de ses initiateurs, il a pour objectif de susciter la candidature unique du président Alassane Ouattara au RHDP lors des présidentielles 2015. Moins de deux mois après sa création, il suscite déjà assez d'engouements. En effet, le mardi 25 mars dernier, des membres fondateurs, en l'occurrence Philippe Légré, président dudit mouvement et Pascal Abinan, premier vice-président chargé de la coordination des vice-présidents et bien d'autres, se sont réunis pour la formation du bureau. Juste une semaine après, c'est-à-dire le mardi 1er avril, ils se sont réunis pour passer à une autre étape. A savoir concocter un projet de cartes d'adhésion avec pour objectif d'atteindre un million d'adhérents, dans un bref délai.
Le Monascau est un mouvement très sérieux. A chaque marche, à chaque pas, nous faisons le point pour essayer de mettre ensemble les perspectives. Nous sommes donc en train de nous mettre en place , a fait savoir le président de ce mouvement, Légré Philippe. Avant d'ajouter : Nous avons donc un programme qui est très chargé. Nous devons être reçus par notre président d'honneur qui est son excellence Guillaume Soro qui est le président de l'Assemblée nationale, le jeudi 10 avril. Il y aura également une série de rencontres avec les partis politiques. Le Rdr nous reçoit le mardi 8 avril .
Pascal Abinan explique la pléthoricité du bureau
Pour certainement ratisser large, les initiateurs du Monascau ont conçu un bureau très élargi. Ce que l'observateur qualifie de pléthorique. Inquiétant tout de même pour l'efficacité dans l'accomplissement des taches attribuées. Mais, à écouter l'un des principaux initiateurs, la chose a été pensée objectivement avec des attributions précises. Ce qu'explique Pascal Abinan, premier vice-président, chargé de la coordination des vice-présidents: L'ossature du bureau est pléthorique. Nous l'avons voulu ainsi pour ne pas qu'il soit corporatiste. Plus les gens seront responsabilisés mieux le travail pourra se faire. Si nous sommes nombreux à être responsabilisés, les choses pourront avancer. Nous voulons que ce mouvement soit populaire. Pour cela nous devons procéder par la sensibilisation, la persuasion et l'information. Nous allons encore l'étoffer. Tout le monde est dans le bureau, tout le monde est dans le mouvement et tout le monde est membre en même temps. Nous voulons que partout, on parle du Monascau. Chacun, dans son parti politique. Moi, je ne suis pas ici en tant que Pdci. Mais en tant que membre du Monascau , a-t-il conclu.
Francis Aké