jeudi 20 novembre 2014 par Xinhua

Le calme est revenu mercredi dans les casernes ivoiriennes au lendemain des manifestations de soldats dans certaines villes, dont Bouaké, Korhogo, Daloa et Abidjan, qui réclamaient des arriérés de soldes.
Mercredi, les barrages érigés dans les rues par les soldats en colère ont été démantelés et le trafic a repris son cours normal.
Dans des localités telles que Bouaké et Abidjan, des témoins ont vu des soldats pousser des cris de joie. A pied, à moto ou en véhicule, plusieurs d'entre eux ont paradé en chantant victoire ou en klaxonnant.
"Nous sommes satisfaits. Nous mettons dès cet instant fin aux manifestations", a lancé un militaire.
"Nos mouvements n'avaient pas de visée insurrectionnelle. Nous voulions nous faire entendre et nous avons été entendus", s'est-il réjoui.
Les autorités ivoiriennes se sont montrées réactives et promptes après les manifestations des soldats. Le ministre de la Défense Paul Koffi Koffi et le ministre de l'Intérieur Hamed Bakayoko se sont succédés sur les antennes de la télévision publique.
Selon M. Koffi Koffi, le président Alassane Ouattara a demandé qu'un examen diligent soit fait afin d'y apporter "des solutions rapides".
Il a aussi annoncé des mesures d'urgence telles que l'apurement des arriérés de solde des ex-FDS (pro-Gbagbo) et le paiement des arriérés de frais de déplacement des militaires.
Pour sa part, M. Hamed Bakayoko a assuré que les revendications des soldats ont obtenu une suite positive.
"Un groupe de 575 militaires, intégrés dans l'armée en 2011, demandaient "la prise en compte des arriérés de soldes à partir de 2009. L'autre groupe, composé de 8.400 caporaux, voulait que leurs arriérés de solde courent également à compter de 2009. La réponse est positive", a insisté M. Bakayoko. F

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