mardi 6 janvier 2015 par Xinhua

Le président ivoirien Alassane Ouattara s'est engagé lundi à Abidjan pour des élections " inclusives" et "apaisées" en octobre en Côte d'Ivoire.

"Je peux vous garantir qu'elles (les élections) seront inclusives, libres, transparentes, apaisées et conformes aux standards internationaux", a déclaré M. Ouattara recevant le corps diplomatique lors d'une cérémonie d'échanges de voeux du nouvel an au palais présidentiel.
Pour Alassane Ouattara, candidat à sa succession, l'un des défis de la Côte d'Ivoire est l'organisation de l'élection d'octobre qui doit consacrer les efforts de "normalisation totale", de "construction démocratique" afin de "sceller définitivement" la réconciliation nationale.
Il s'est réjoui que la Commission électorale indépendante (CEI, en charge de l'organisation des élections) siège au "grand complet ".

La CEI est composée de 17 membres dont des hommes politiques du pouvoir et de l'opposition, mais également des représentants de la société civile. "La réconciliation est une oeuvre de longue haleine et repose sur notre détermination à bâtir une société d'équité fondée sur une justice impartiale et pour tous", a poursuivi Alassane Ouattara soulignant s'être "engagé à lutter contre l'impunité".

Avant M. Ouattara, le porte-parole du corps diplomatique, le nonce apostolique, Mgr Joseph Spiteri, a encouragé le gouvernement à organiser des "élections libres, transparentes, inclusives, transparentes dans un climat apaisé", tout en insistant sur la nécessité d'"avancer sur le chemin de la réconciliation", de poursuivre le désarmement des ex combattants et d'assurer une " justice impartiale pour tous".

Il a appelé à une "justice, impartiale équitable" qui doit être "expédiée avec vitesse".
"La réconciliation va de pair avec la justice, une justice impartiale" quel que soit le bord politique des mis en cause, a ajouté Mgr Spiteri tout en indiquant que "la Côte d'Ivoire n'a pas besoin de chefs de guerre mais de chefs d'entreprises, d'initiatives sociales".

Le procès de 83 personnalités proches de l'ex président Laurent Gbagbo s'est ouvert fin décembre dernier à Abidjan pour leur rôle supposé dans la crise post-électorale de 2010-2011 née du refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara.

Plusieurs analystes et des organisations internationales de défense des droits de l'homme ne cessent d'évoquer "une justice sélective" pour relever l'absence de poursuites contre des proches du président Alassane Ouattara.

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