mercredi 8 avril 2015 par Xinhua

L'Algérie a mis tous les atouts de son côté pour séduire les membres du bureau exécutif de la Confédération africaine de Football (CAF) afin de lui octroyer l'organisation sur son sol de l'édition 2017 de la Coupe d'Afrique des nations (CAN).

Le verdict va donc tomber mercredi (13h00 GMT) au Caire (Egypte) et le public africain saura qui de l'Algérie, du Gabon ou du Ghana organisera la 31e édition de la CAN après que la Libye, pays qui aurait dû l'accueillir a désisté en raison de la détérioration de sa situation politique et sécuritaire.

Pour défendre sa candidature, l'Algérie a dépêché au Caire son ministre des Sports Mohamed Tahmi, ainsi que le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, car l'organisation de la CAN 2017 est devenue une des priorités du gouvernement algérien qui souhaite le retour du pays sur la scène africaine à travers l'organisation d'une compétition aussi prestigieuse au niveau continental.

L'année 1990 était la première et la dernière année où l'Algérie a accueilli les joutes du ballon rond africain. Les Fennecs avaient d'ailleurs remporté le trophée, le seul dans leur histoire.

Parmi les atouts que fera valoir la délégation algérienne qui se trouve au Caire, il y a la réouverture du stade du 5-Juillet 1962, sur les hauteurs d'Alger, prévue pour 2016. Ce stade d'une capacité de 64.000 places a connu de grands travaux de rénovation.

Outre le 5-Juillet 1962, la CAF a retenu trois autres stades, dont un est également situé dans la banlieue est d'Alger. Il s'agit du stade de Baraki, lequel est confié à une société de construction chinoise et dont les travaux sont à 45% d'avancement. Les deux autres stades où se dérouleront les joutes au cas où le dossier de l'Algérie sera retenu, sont situés à Annaba et à Oran, respectivement dans l'est et dans l'ouest du pays.

L'autre atout de taille pour l'Algérie consiste dans le fait que l'Egypte renonce à sa candidature pour l'organisation de la CAN 2017 et se range derrière celle de l'Algérie.

Parallèlement aux points positifs dont dispose l'Algérie, les scènes de violence enregistrées lors des journées de championnat des deux divisions supérieures peuvent compter en sa défaveur.

Le club algérien de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) a été suspendu en septembre 2014. Une sanction qui intervenait suite aux violences qui ont entraîné le 23 août de la même année au stade du 1er-Novembre 1954 de Tizi Ouzou (à 100 km au sud-est d'Alger) la mort du joueur camerounais de la JSK Albert Ebossé lors de la rencontre JSK-Union Sportive Medina d'Alger (1-2) comptant pour la deuxième journée du championnat de Liguer 1 Mobilis.

Par ailleurs, le conflit implicite opposant le président de la CAF Issa Hayatou au président de la FAF Mohamed Raouraoua affecterait la décision de la CAF, disent certains. Rafik Ouahid, un expert du sport a déclaré à Xinhua que "Issa Hayatou est en colère contre M. Raouraoua après que ce dernier ait décidé de ne pas briguer un second mandat en tant que membre de la Commission exécutive de la FIFA, confiant à son entourage qu'il ambitionne de se porter candidat à la présidence de la CAF. M. Hayatou voit désormais M. Raouraoua comme un rival, plutôt qu'un allié et cela peut peser sur le choix du pays hôte de la CAN 2017".

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